Appartement de Lexie Michum

" Je vois. Avait-elle des ennemis, en jeu ou dans la vie réelle ? "

" Non... Non, pas du tout."

" Personne qui n'aurait pu lui en vouloir pour une quelconque raison, donc ? "

" A moins qu'un intégriste religieux était au courant de son homosexualité, non, personne ne pouvait lui en vouloir. "

" Elle vous parlait de sa famille ? "

" Ca arrivait, oui. Pourquoi ? "

" Ils étaient en bons termes ? Ils sont très religieux, n'est-ce pas ? "

" Ils étaient en bon terme, oui. Et oui, ils sont intégristes."

" Vous pensez qu'ils auraient pu être au courant ? "

" Si ils l'étaient, je pense pas qu'elle aurait pu habiter encore chez eux. Ils l'auraient dégagé ou envoyé dans un centre à la con. "

" Je vois. "

Il regarde Andrea.

" Vous avez des questions ? "

" Non. "

Elle regarde Lexie.

" Vous avez une hyperacousie, sûrement déclenché par un stress post traumatique. Vous devriez aller voir un médecin. "

Dit simplement Andrea. Lexie la regarde et hoche doucement la tête.

" Puis-je avoir votre numéro de téléphone, et on vous laissera tranquille, s'il vous plait ? "

Dit-il en se levant.

" Oui... "

Dit-elle avant de prendre un carnet où elle déchire lentement un morceau de papier avant d'écrire un numéro dessus et de le donner à Percy.

Percy le prend et le note dans son téléphone directement.

" Faites attention à vous. Vous avez de la famille qui vit non loin d'ici ? "

" Ils habitent à Dallas, c'est pas si loin... "

" Je vous conseille de vous y rendre, prenez les transports en commun et restez chez vos parents quelques jours ou semaines, le temps que cette histoire se tasse. "

" D'accord... Bonne chance pour... l'enquête... "

" Merci. Nous ferons tout pour que cette personne doive faire face à la justice. "

Dit-il en hochant la tête.

Lexie hoche lentement la tête et ne dit rien de plus.

" Prenez soin de vous, mademoiselle Michum. "

Dit-il en se dirigeant vers la porte de sortie.

Percy et Andrea sortent donc de l'appartement.

Percy regarde la prochaine adresse sur son téléphone, lorsqu'ils s'éloignent de l'appartement, il regarde Andrea.

" Bien joué, au fait. Je savais que j'avais raison de demander à ce que vous veniez. "

" Tu te débrouille bien aussi, tu sais. "

" Merci, c'est gentil. Allons à la deuxième famille. "

Dit-il en se dirigeant vers la sortie de l'immeuble.